24/04/2014: LE VIF nous en apprend plus sur l’utilisation de DEPASS
Dans l’hebdomadaire "LE VIF" de ce jeudi 24 avril 2014, un article en page 30 et 31 sur le vote électronique se penche sur DEPASS et obtient des informations du fournisseur.
Le prolongement radio de ce dossier se fera le lundi 28 avril 2014 entre 12H et 13H sur La Première dans l’émission "Le Forum De Midi" avec un représentant de PourEVA.
MISE À JOUR : L’article du VIF est maintenant disponible sur le site du journal... bonne lecture et bons commentaires.
Selon Philippe Evrard, coordinateur élections pour la société Stésud, le fournisseur système de Dépouillement Assisté par Ordinateur DepAss, le nouveau système sera utilisé dans 35 des 209 cantons électoraux que compte la Belgique.
Alors que le système avait été utilisé dans 49 communes, selon nous illégalement, le passage à 35 cantons doublerait le nombre de bureaux de vote concernés.
Le fournisseur donne le détail sur le nombre de cantons concernés par région :
- 6 en Flandre
- 1 à Bruxelles
- 28 en Wallonie
cf. notre carte des systèmes de dépouillement du vote papier utilisés le 25 mai 2014.
Étrangement, alors que Bruxelles utilise à 100% du vote électronique, un canton se serait équipé du système DEPASS. A n’en pas douter, DEPASS sera utilisé pour vérifier le bon fonctionnement de Smartmatic... un comble ?
Pour rappel, en 2012, à Bruxelles, "La firme Stésud a mis gracieusement à la disposition du Collège deux systèmes DEPASS (DEPouillement ASSisté), systèmes destinés à faciliter le dépouillement papier utilisés en région wallonne." [1]
Monsieur Evrard explique qu’il est normal que le code source du logiciel DEPASS qui est la propriété de Stésud ne sont pas publié. Ceci est un réel recul démocratique, le résultat de l’élection sortira d’un programme dont le comportement est secret et propriété d’une société privée.
Il indique bien que "la vérification peut se faire via les bulletins papier par n’importe quel citoyen"... malheureusement rien n’est prévu pour mettre le Dépouillement Assisté sous le contrôle des citoyens et c’est bien un des reproches de l’association PourEVA.